Sciences Po est une grande école post-baccalauréat spécialisée dans l’étude des sciences sociales, en particulier la sociologie, l’histoire, l’économie et les sciences politiques. Si son siège se trouve à Paris, l’établissement dispose également de plusieurs campus en région.
Crédits : Atelier de cartographie / Sciences Po
Université de recherche de renommée internationale en sciences humaines et sociales, Sciences Po a pour mission de former les décideurs de demain dans des fonctions de premier plan de l’administration publique, l’entreprise ou la vie associative, capables de comprendre les grands enjeux du monde contemporain et de contribuer à sa transformation.
Pourquoi un atelier Sciences Po au lycée G. Brassens ?
Afin de favoriser l’égalité des chances, Sciences Po a mis en place un partenariat avec des lycées visant à mieux faire connaître l’école dans des établissements issus de territoires et de milieux sociaux divers, et à accompagner les élèves méritants qui pourraient parfois s’autocensurer face aux grandes écoles.
L’atelier proposé au lycée Georges Brassens poursuit plusieurs objectifs :
informer les élèves sur cette école encore trop peu connue,
lutter contre l’autocensure (« les grandes écoles, ce n’est pas pour moi »),
accompagner et préparer les élèves dans la réalisation de leur candidature pour Sciences Po
Les ateliers ne se limitent pas à la préparation du concours. Ils visent aussi à donner aux élèves des outils et des méthodes pour réussir dans l’enseignement secondaire et supérieur, quelle que soit la filière choisie. En effet, cela peut-être l’occasion d’élargir les perspectives et de candidater pour des filières ou des écoles encore non considérées.
Comment cela s’organise-t-il ?
Concrètement, les élèves de seconde et de première générale volontaires pour participer au dispositif d’une part, et les élèves de terminale générale souhaitant préparer le concours d’autre part, sont invités à se rapprocher d’un des enseignants encadrants.
De novembre à mai, ils participeront aux ateliers se déroulant le mercredi après-midi de 15h55 à 17h45. Ces derniers seront animés par des enseignants de plusieurs disciplines sur diverses thématiques permettant de développer la culture générale, l’esprit critique, la capacité d’argumentation et la méthodologie, autant de compétences indispensables pour réussir à Sciences Po mais aussi dans tout parcours scolaire et universitaire.
Néanmoins, pour bénéficier de la « passerelle » liée au partenariat, les élèves devront suivre l’atelier a minima dès la première et avoir étudié dans le lycée à partir de la seconde.
Le 4 avril 2025, au lycée Georges Brassens, nous, élèves de 201 avons rencontré Thomas Laronce dans le cadre d’un cours d’EMC, afin d’en apprendre plus sur sa vie quotidienne et sa vie de sportif en tant que personne en situation de handicap. Durant une heure et demi, il a répondu à nos questions.
Thomas Laronce est un para-athlète français de 36 ans, pratiquant le volley assis. Ancien caporal-chef de l’armée de terre et tireur d’élite, il a été victime d’un grave accident de moto en 2013. Après une longue hospitalisation, il est amputé fémoral. Aujourd’hui, à l’armée, il ne peut donc plus être sur le terrain (ce qui lui manque) et travaille dans les bureaux.
Lors de notre échange, Thomas nous a expliqué que l’après accident a été compliqué aussi bien mentalement que physiquement : les douleurs au niveau de sa jambe, une longue hospitalisation, des proches qui ont arrêté de l’appeler… Il a nous dit qu’au moment de l’accident, il était à son apogée dans sa vie et son travail et puis que tout a basculé. Mais grâce à son entourage et son mental, il a réussi à aller de l’avant. Il s’est dit « je ne peux pas abandonner comme ça ». Après son accident, des aménagement ont été nécessaires pour sa vie quotidienne : davantage de place dans son appartement, mettre des pédales adaptées dans sa voiture. Aussi, juste après sont amputation, il a fait des démarches pour un fauteuil roulant, elles ont été abandonnés car il n’aimait pas cela, il trouvait ça pas pratique. Il utilise aujourd’hui une prothèse.
Après avoir pratiqué le basket avant son accident, Thomas commence le volley assis, poussé par un ami. Aujourd’hui, il le pratique en amateur, au poste de centrale. Il a pu participer aux Jeux Paralympiques de Paris 2024 et il nous a fait part de ses émotions et de son ressenti : « Incroyable ! Dingue ! Fou ! J’ai tout aimé : l’accueil, le fait d’être chez moi dans le 93. C’est une grande fierté. J’ai touché du doigt le sport professionnel de haut niveau ». Désormais, ses prochains objectifs sont de gagner la Silver Nations League et de décrocher une médaille aux Jeux Paralympiques de Los Angeles en 2028.
Grâce à lui, nous savons maintenant qu’il est important d’avancer malgré des difficultés et qu’avec des efforts, tout est possible. Nous avons trouvé cet échange très enrichissant et fluide. Nous voulons remercier Thomas de sa venue et de nous avoir partagé son aventure et expérience. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite et notamment bonne chance pour les futurs Jeux Paralympiques. Merci pour tout !
Les élèves de 201 (année 2024-2025)
Nous, élèves de Seconde 3 du lycée G. Brassens à Évry-Courcouronnes, avons rencontré l’athlète paralympique Thomas Laronce le 4 avril 2025 afin de lui poser des questions sur son parcours et son expérience en tant que personne en situation de handicap. Thomas Laronce, âgé de 36 ans, est amputé fémoral à la jambe droite des suites d’un grave accident de moto en 2013. Anciennement tireur d’élite et caporal-chef dans l’armée de terre, il est aujourd’hui un athlète de Volley Assis et a été joueur dans le club ASUL de Lyon puis dans celui de Nantes (les Neptunes) en tant qu’attaquant réceptionneur.
Le volley assis lui a permis de sortir de sa convalescence et de reprendre une activité physique adaptée à son handicap, lui permettant de participer à de nombreux challenges sportifs de haut niveau : en 2022, il a participé aux Invictus Games, une compétition multisports pour les soldats vétérans ; il a également réalisé la préparation pour l’ascension du Mont Blanc (4 806 mètres) et, pour finir, a concouru aux Jeux paralympiques de Paris 2024 où il est arrivé 8e avec son équipe.
1) L’accident et la découverte du handicap
2nd 3 : Quelle a été votre première réaction à l’annonce de votre amputation ? TL : « Lorsque j’ai percuté un arbre en moto, toute la partie droite de mon corps a été touchée. Depuis un peu plus de 10 ans, j’ai été opéré de nombreuses fois, me causant de nombreuses douleurs qui ont été extrêmement insupportables. »
2nd 3 : Comment avez-vous réagi après votre amputation : le choc a-t-il été brutal ou avez-vous rapidement accepté la situation ? TL : « Le choc n’a pas été brutal car je m’étais préparé à la situation. À vrai dire, j’y avais déjà pensé. Les opérations et la convalescence étant douloureuses (1), j’ai demandé l’amputation. Pour moi cela a été le meilleur choix à ce moment précis. Je ne le regrette pas ! » (1) : Retrait du genou et artère fémorale qui s’est ouverte (complication).
2nd 3 : Combien de temps êtes-vous resté à l’hôpital, que ce soit pour l’opération et la rééducation ? TL : « Je suis resté 3 ans et demi à l’hôpital : je suis resté 1 semaine dans le coma, 1 mois en réanimation, les opérations ont duré environ 2 ans avec des douleurs quasi quotidiennes. Pour finir, j’ai passé 1 an en rééducation. »
2nd 3 : Quels sont les proches qui vous ont le plus soutenu dans ce handicap ? TL : « Les personnes qui m’ont le plus soutenu durant cette épreuve sont ma famille, mes frères de l’armée et ma compagne de l’époque, ils venaient tous très régulièrement me voir à l’hôpital. »
2nd 3 : Que vous a appris cet accident ? Quelle(s) leçon(s) en tirez-vous et que voyez-vous d’un nouvel oeil ? TL : « Le changement de vie a été énorme. J’ai dû accepter ma situation. Physiquement j’ai changé, ma jambe tout d’abord, puis une grande perte de poids (près de 30 kilos). La rééducation m’a permis d’être fort mentalement en m’apprenant à ne jamais lâcher. Par la suite, et en dehors, accepter le regard des gens, s’adapter à la société et une vision différente de cette dernière et du handicap. »
2nd 3 : Quels conseils pouvez-vous donner à des personnes à la découverte de leur handicap ? TL : « Je conseille de ne jamais rien lâcher et de toujours chercher un élément, un point positif dans une situation qui n’est pas bonne pour vous. Par exemple, il y avait un homme que je voyais à l’hôpital qui était amputé. Il était drôle, il faisait rire les infirmières et était toujours de bonne humeur, je voulais être comme lui. Penser à ses proches, qui se déplacent et viennent nous voir, c’est important aussi. »
2) La vie quotidienne avec le handicap
2nd 3 : Comment vous êtes-vous adapté (fauteuil, prothèse et adaptations du quotidien) au handicap ? Prothèse en titane. TL : « J’ai dû réapprendre à marcher avec la prothèse, j’en ai eu plusieurs, la dernière est en titane. La sensation est comme celle de « marcher sur des échasses ». À côté de ça, j’ai reçu une grande aide du personnel médical de l’hôpital dans l’accompagnement, et j’ai pu me confesser à mon psychiatre par rapport à mes difficultés du quotidien. »
2nd 3 : À quels niveaux votre vie a-t-elle changé d’un point de vue professionnel et personnel, si ce n’est pas indiscret ? TL : « D’un point de vue professionnel, il y a eu une transition de métier. Je ne peux plus exercer sur le terrain. Je travaille cependant toujours pour l’armée, mais dans un travail plus administratif, de bureau au Centre National des Sports de la Défense (CNSD). En parallèle, le sport en tant qu’athlète tient une part de plus en plus présente dans ma vie. Sur le plan personnel, il faut réapprendre à vivre et relationner avec le handicap. Je suis passé par plusieurs phases, j’ai pu faire de nouvelles rencontres. Je suis devenu plus prudent, plus curieux, plus sensible à la sincérité et à l’authenticité. »
2nd 3 : La réintégration à la société a-t-elle été simple ou difficile ? TL : « Difficile : c’était à moi de m’adapter à la société et pas l’inverse. J’avais comme une sensation de haine au début. Mon handicap peut être invisible et je n’avais pas toujours envie de me justifier en montrant ma prothèse sous mon survêtement ou mon pantalon à la caisse prioritaire par exemple. Les transports en commun restent un endroit difficile et particulièrement le métro parisien. Il y a du handicap qui se rajoute au handicap. Cela est fatiguant, mentalement et physiquement. »
2nd 3 : Les gens vous voient-ils différemment avec le handicap ? TL : « Oui, plus fort et courageux, en particulier mes proches. Au début, les gens me portaient un regard de peine et de pitié. Je trouvais ça normal. Certaines personnes ont encore des blocages. J’ai appris à me détacher du regard des gens et à me concentrer sur mon entourage. »
2nd 3 : Avez-vous encore des obstacles dans la vie de tous les jours avec votre handicap, si oui lesquels ? TL : « Les marches sans et avec la prothèse, les transports en commun, la difficulté à rester longtemps debout, les places handicapées trop petites ou des personnes mal garées alors que j’ai besoin d’espace pour ouvrir la portière en grand et monter à l’intérieur ou sortir. »
3) Le sport et le handicap
2nd 3 : Avez-vous joué au volley avant votre accident ? Si oui, après votre accident vous êtes-vous dit que vous deviez arrêter ce sport ? TL : « J’ai découvert le volley en cinquième au collège, grâce à l’AS (association sportive scolaire) en raison d’une rencontre sportive prévue au Sénégal. J’ai ensuite abandonné ce sport en découvrant le basket. »
2nd 3 : Comment avez-vous découvert le volley assis ? Ce sport vous a-t-il permis de mieux accepter votre handicap ? Pourquoi avoir choisi le volley et pas un autre sport ? TL : « J’ai commencé le volley assis suite aux conseils d’un de mes amis. C’est grâce à lui et grâce à ce sport que j’ai pu être propulsé en équipe de France ! (1) J’ai pensé au basket fauteuil, mais le prix des équipements était trop élevé. » (1) : En 2024, c’est la première fois qu’une équipe de France de volley assis participe aux Jeux paralympiques.
2nd 3 : Quelles sont les difficultés du volley assis, au début, en tant que personne en situation de handicap ? TL : « Le Volley Assis se déroule sur un terrain plus petit et avec un filet plus bas (1,15 m pour les hommes et 1,05 m pour les femmes). Les joueurs se déplacent à l’aide de leurs membres au sol et leurs fesses ne doivent pas quitter le terrain de volley. Ce sport permet la rencontre de deux équipes de 6 joueurs. C’est donc difficile de maîtriser un nouveau sport et son handicap en même temps. Le temps est compté sur le terrain, le placement et la posture sont importants. C’est difficile de jouer avec les bras. »
2nd 3 : Est-il plus facile de performer en volley assis ? TL : « Oui, d’une certaine façon. C’est une discipline peu développée en France, la concurrence est donc moins importante. En volley, certains s’entraînent depuis l’enfance. »
2nd 3 : Les gens vous voient-ils différemment depuis les paralympiques ? TL : « Oui, sur le moment, au village, pendant les Jeux, mais pas pour mes proches, même s’ils sont fiers. »
2nd 3 : Cela vous fatigue : les compétitions, les déplacements ? TL : « Oui, ça me fatigue, pour toutes les raisons évoquées avant, pour l’effort physique, mais c’est ce que j’aime, me fait vibrer. »
2nd 3 : Envisagez-vous de participer aux prochains Jeux Paralympiques ? TL : « Oui, c’est une expérience que je souhaite absolument refaire, revivre l’ambiance de cet événement m’a procuré beaucoup d’émotions. Nous avons bien été pris en charge, le village paralympique a été fait pour nous. L’ambiance entre joueurs était extrêmement bienveillante et pas compétitive. J’ai pu rencontrer et jouer avec les meilleures équipes de volley assis venant du monde entier telles que l’Iran (1). Ce n’était pas la vraie vie. C’était parfait. À côté, nous préparons les championnats de France. » (1) : 1988, 1992, 1996, 2000, 2008, 2016 et 2021, la République islamique d’Iran remporte le titre paralympique en volley assis.
La classe de Seconde 3 remercie Thomas Laronce pour son intervention. Nous avons pu, grâce à lui, apprendre de son handicap, de sa vie et découvrir un nouveau sport : le volley assis. Cela a été un plaisir pour nous de l’accueillir et d’écouter son histoire. Nous souhaitons à Thomas Laronce que tous ses projets à venir se réalisent et que tout se passe au mieux dans le futur pour lui. Nous lui souhaitons également de pouvoir revivre cette expérience paralympique lors des Jeux de Los Angeles en 2028 et de remporter avec son équipe la médaille d’or.
Début janvier, les élèves de Terminale SN1 et SN4 ont vécu un « temps pour soi » artistique au Centre Pompidou, puis au musée du Louvre.
Dans le cadre de l’objet d’étude « Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ? », ils ont été invités à ralentir, à s’extraire de la frénésie ambiante pour retrouver un rythme plus personnel.
Cette parenthèse hors du temps, rendue possible par l’observation des œuvres et des espaces qui les accueillent, a constitué une véritable invitation à la reconnexion à soi, par le biais de la beauté, de l’émotion ou de la réflexion.
Dans notre société de l’instantané, les élèves ont su s’accorder un moment de pause : un véritable temps pour soi, placé sous le signe de l’art.
Entre mars et avril, les élèves de 1ère CIEL3 et CIEL4 ainsi que ceux de Terminale SN1 et SN4 ont visité la Scène nationale de l’Essonne – Théâtre de l’Agora.
Accompagnés par Madame Marchand, chargée des relations publiques, ils ont découvert l’envers du décor : les coulisses des espaces scéniques, les loges des artistes et les salles de répétition, goûtant ainsi à un aperçu de la vie d’artiste.
Cette visite a également été l’occasion d’explorer les différents métiers du spectacle vivant et d’en comprendre les aspects techniques souvent méconnus.
Jeudi 6 février, les élèves des terminales SN1 et SN4, accompagnés de MM. Huchon, Loubli et Coulibaly, ont assisté à la représentation de l’œuvre protéiforme de Rébecca CHAILLON.
Avec sept performeuses afrodescendantes venant d’univers artistiques très variés (chant lyrique, voltige, poésie, acrobatie, danse, cirque, théâtre, littérature), l’autrice questionne les stéréotypes et les préjugés qu’ils produisent en interagissant avec le public de manière humoristique et ironique.
Les terminales, qui avaient au préalable bénéficié d’un atelier de sensibilisation aux stéréotypes et préjugés racistes et sexistes réalisé par Maëva Husband, une des comédiennes, ont pu questionner leurs propres représentations, parfois avec surprise, et remettre en question leurs propres certitudes.
En 1955, dans l’État ségrégationniste de l’Alabama, Claudette Colvin, 15 ans, refuse de céder son siège à une passagère blanche. Jetée en prison, elle attaque la ville et plaide non coupable.
Quelques mois plus tard, Rosa Parks répétera ce geste et restera à la postérité.
Inspiré du livre éponyme de Tania de Montaigne, un dispositif de réalité augmentée ajoutant des images et des sons à un décor réel a plongé les 1CIEL4 au cœur de l’événement.
Cette expérience immersive inédite a permis aux élèves de prendre connaissance du geste courageux mais oublié de cette adolescente ainsi que les raisons de son oubli tout en travaillant le thème de français « Lire et suivre un personnage : itinéraires romanesques ».
Ce fut aussi l’occasion de discuter avec les régisseurs son et lumières des aspects techniques de la représentation.
Jeudi 20 mars, les 1CIEL 3 se sont pleinement investis dans leur rôle de bêta-testeurs lors du hackathon hébergé par la Scène nationale de l’Essonne.
Au cours du weekend précédent, les élèves-ingénieurs de l’ENSIIE avaient eu une petite vingtaine d’heures pour concevoir cinq jeux vidéo autour de la thématique « Grâce à elles ». À travers leurs créations vidéoludiques, les programmeuses et programmeurs ont questionné le traitement ainsi que le rôle et la place des femmes dans la société.
Les 1CIEL3 ont pu bénéficier des explications d’Elias, dynamique élève-ingénieur de deuxième année et président de l’association PXL et co-auteur du jeu d’action Magical Destiny qui a rencontré un vif succès auprès de nos critiques.
A l’issue de cette visite, les lycéens ont pu rédiger un article dans lequel ils ont établi un classement des productions qui ont été mises à leur disposition.
Cette expérience a permis aux élèves de traiter sous un angle nouveau le thème d’EMC « Égaux et fraternels » et mettre à profit leurs connaissances du jeu vidéo ainsi que du développement de logiciels.
Afin d’accompagner les élèves de terminale dans leurs choix d’orientation et les préparer aux études supérieures, les élèves de Terminale HGGSP et de SES ont pu découvrir le quotidien d’un étudiant à l’université d’Évry les 10 et 11 février 2025 :
Les élèves de SES ont eu l’occasion d’assister à un cours magistral de première année en sociologie dirigé par Mme Réjane Vallée, professeure des universités. Les élèves d’HGGSP ont quant à eux assisté à un cours d’histoire antique dirigé par Mme Sonia Darthou, maître de conférences. A l’issue du cours magistral, les deux enseignantes-chercheuses ont répondu à toutes les questions des élèves, concernant Parcoursup mais aussi plus largement de ce que l’on attend d’un étudiant en première année de licence.
Le 31 mars et le 7 avril 2025, les élèves d’HGGSP ont aussi eu l’occasion d’aller à la bibliothèque universitaire afin de préparer leur sujet de Grand oral. Ils ont ainsi découvert les subtilités de la recherche documentaire et avec l’aide du personnel de la bibliothèque, ont eu accès à des ressources scientifiques afin de mettre à jour leurs connaissances sur leur sujet.
Cette découverte a sans aucun doute été formatrice pour les élèves qui ont maintenant toutes les cartes en mains pour faire les bons choix et adopter les bonnes habitudes afin de réussir après l’obtention du baccalauréat.
Les enseignants comme leurs élèves remercient donc Mme Réjane Vallée, professeure des université et directrice de l’UFR Sciences de l’homme et de la société ainsi que Mme Sonia Darthou, maître de conférences en histoire ancienne pour leur accueil, leur disponibilité et tous les bons conseils donnés pour les aider à faire les choix les plus avisés possibles.
Nos remerciements s’adressent aussi à la bibliothèque universitaire d’Évry : à son directeur, M. Alexandre Boutet et M. Amadeus Foulon qui nous ont permis de renouer les liens avec leur établissement, à Mme Deborah Bouris et l’ensemble du personnel de la BU pour leur accueil et l’aide apportée aux élèves dans leurs recherches.
Forts de cette expérience, les enseignants espèrent renouveler ce partenariat avec l’université comme avec la bibliothèque universitaire, afin de renforcer ainsi les liens entre le monde du secondaire et du supérieur du bassin d’Évry.
Au lycée Georges Brassens, l’option LV3 Chinois offre bien plus qu’un apprentissage de la langue. Elle permet aux élèves de découvrir la culture chinoise de manière immersive. Récemment, nos élèves ont eu la chance de participer à la Fête des Caractères Chinois à Paris, un événement qui célèbre la beauté de la culture chinoise, et d’y briller lors du concours national « Dessine le chinois ! ».
Cette année, la fête a été marquée par une grande parade du Nouvel An Chinois dans les rues de Paris. Sous l’égide de la maire de Paris, cet événement a mis en avant l’art des caractères chinois.
En plus de cette fête, une conférence de Joël Bellassen, sinologue renommé, a permis aux participants d’approfondir leur compréhension des caractères chinois, de leur histoire et de leur philosophie.
Une aventure artistique et culturelle
Le concours « Dessine le chinois ! » permet aux élèves de montrer leur créativité en mettant en valeur l’esthétique des caractères chinois à travers des techniques comme la peinture, le dessin ou le collage. Nous sommes fiers des talents et de l’engagement de nos élèves, qui incarnent les valeurs d’excellence et de curiosité de l’option LV3 Chinois.
Nos élèves ont particulièrement brillé lors de ce concours :
Shiduo QIAO a remporté le Premier Prix avec son œuvre « Arbre », qui illustre magnifiquement la connexion entre l’homme et la nature.
Jessica SANTHIRAKUMAR a reçu un Prix Thématique pour sa création « Le solstice d’été », saluée pour son originalité. Les lauréates ont reçu des prix comprenant un certificat et divers cadeaux en lien avec la culture et l’écriture chinoises. En prime, elles auront la chance de participer à un séjour linguistique et culturel en Chine, où tous les frais sur place seront pris en charge.
Alors, pourquoi ne pas rejoindre l’option LV3 Chinois au lycée Georges Brassens ? Avec des projets comme « Dessine le chinois ! » et la Fête des Caractères Chinois, c’est l’occasion de découvrir une culture fascinante tout en développant ses compétences artistiques et linguistiques.
Jeudi 13 mars, la classe de 1STI2D2 était invitée par l’école d’ingénieurs TelecomSud Paris pour une rencontre en partenariat avec la Scène Nationale de l’Essonne Agora Desnos.
Ce projet s’inscrivait dans le cadre du dispositif des Cordées de la Réussite.
La première partie de l’après-midi a été consacrée à un échange avec les étudiants sur l’orientation, les formations pour devenir ingénieur, les différentes matières enseignées mais aussi la mobilité internationale ou la vie d’étudiant.
Durant la deuxième partie, élèves et étudiants ont pu découvrir ensemble les coulisses du théâtre au cours d’une visite guidée culturelle mais aussi technique, grâce aux interventions des étudiants ingénieurs.
Enfin, le groupe a assisté à un ciné-concert de Khalil Epi intitulé Aïchoucha. Ce projet mêlait vidéo et musique électronique et retranscrivait une vision de la Tunisie traditionnelle, en explorant notamment les traditions musicales.
Dans le cadre d’une collaboration avec le CNRS et Sorbonne Université, les étudiants en première année de DNMADe ont conçu et réalisé un stand, utilisé le vendredi 7 et samedi 8 mars Village de la Chimie. Le salon s’est tenu au parc floral de Vincennes et a été animé par des étudiants de la faculté parisienne.
Au programme, création de cyanotypes selon un atelier imaginé par les étudiants, prise de photos argentiques à l’aide d’une boite afghane toujours fabriquée maison, exposition d’appareils photos anciens ainsi que des calotypes signés Felix Theynard lors de son voyage en Égypte dans les années 1850.
Les graphistes ne sont pas en reste car en plus de concevoir la majorité des éléments de médiation du stand ils ont conçu un ensemble de propositions de logotypes, également exposés à cette occasion pour les «conférences expérimentales», un organe de médiation scientifique interne à Sorbonne Université.
Sur deux jours, plus de 300 cyanotypes et 50 photo argentiques ont été réalisés pour les visiteurs qui, non content d’avoir découvert les écoles et les entreprises du secteur, sont revenus à la maison avec un souvenir 100% chimique.
Interview de deux étudiantes de première année de DNMADe Événement :
Comment avez-vous vécu le fait de travailler avec un commanditaire réel ? «On prenait vraiment conscience qu’on travaillait pour quelqu’un et on avait conscience qu’il fallait s’appliquer davantage, on voulait bien faire»
À propos de la réalisation ? « C’était très stimulant et satisfaisant de mener un projet de la conception à la concrétisation, et de travailler avec des contraintes spécifiques telles que d’être fidèles à l’identité de Sorbonne Université, avec l’utilisation du bleu et de certaines règles de mise en page du logo». «On a utilisé du bois que l’on a découpé avec la scie sauteuse, on a réalisé le logo de la Sorbonne avec la découpe laser.»
Est ce qu’il y avait des contraintes à respecter ? «Le délai déjà, il fallait s’organiser dans chaque groupe pour chaque séance et se dire que l’on devait faire ça ou ça pour pas rendre de retard. Dans notre cas comme on avait un chariot déjà existant que l’on a customisé, on devait s’adapter au chariot.»
Comment avez-vous vécu de travailler pour un projet commun avec une identité bien précise ? «J’imagine que ça fait parti des compétences que l’on doit acquérir. C’est une contrainte qui fait parti de notre travail mais on l’a intégré et on a fait avec. Mais autant dans les logos que dans le mobilier du stand, il y avait également la place aux individualités car chaque élément est unique. Finalement c’est la couleur qui a fait le lien entre chaque choses»
Que dire de l’installation du stand ? «C’était compliqué parce qu’on avait tout à repenser à la dernière minute parce que on avait finalement pas les bons plans. Mais ça nous a permis de nous adapter, ça nous prépare à des contraintes qui arrivent souvent dans le métier.»
Dimanche 19 janvier 2025 7h00 : un bus part du Lycée en direction d’une petite station de Savoie : Crest Voland.
Cinq jours durant, notre groupe de soixante élèves et sept accompagnateurs a pu découvrir les joies du ski dans cette nouvelle station au gré d’une météo de montagne un peu capricieuse.
Les plus aguerris sont partis au loin jouant avec la poudreuse tombée sur les sommets, les plus débutants se sont régalés sur des pistes parfois embrumées serpentant entre les arbres.
Samedi 25 janvier 4h30 : retour au lycée avec l’envie de déjà repartir.
L’apprentissage du chinois au lycée Georges Brassens s’accompagne d’une immersion culturelle unique. Nos élèves ont récemment brillé lors du concours national « Dessine le chinois ! », organisé par l’Association Fête des Caractères Chinois en partenariat avec la Mairie du 13e arrondissement de Paris et d’autres institutions prestigieuses.
Un palmarès qui illustre l’excellence de nos élèves !
Lors de l’édition 2024, les élèves de l’option LV3 Chinois ont été distingués :
Shiduo QIAO, lauréate du Premier Prix, pour une œuvre remarquable intitulée « Arbre ».Sofia LECARPENTIER, récipiendaire d’un Prix Thématique pour sa création « Le couché du soleil », récompensée pour son originalité et sa créativité.
Les autres réalisations méritantes : Même si tous nos élèves n’ont pas été sélectionnés par le jury, leurs œuvres témoignent de leur talent et de leur investissement.
Michaël ABRAHAM, pour « Corps, temps et feu »Ruth BREDY, pour « Soleil couché »Chloé LESPAYANDEL, pour « Fête de la lune »Gloriane MASSAMBA, pour « Eau, terre, feu, air »Jessica SANTHIRAKUMAR, pour « Solstice d’été »Cyrielle Venant-Wilmouth, pour « Printemps »
Une aventure artistique et culturelle Le concours « Dessine le chinois ! » offre aux élèves une opportunité exceptionnelle de mettre en valeur l’esthétique des caractères chinois à travers des techniques artistiques variées, comme la peinture, le dessin ou le collage. Nous sommes extrêmement fiers de nos élèves, dont le talent et l’engagement illustrent parfaitement les valeurs d’excellence et de curiosité portées par l’option LV3 Chinois.
Pour la troisième année consécutive, le DNMADe s’est engagé dans un échange avec une formation en design allemande. Cette année ce sont des étudiants du FHBK de Dortmund avec qui la classe de DNMADe 3 a fait cet échange créatif. Nos homologues allemands nous ont rendu visite la semaine du 25 Novembre 2024 dernier et cela a été l’occasion d’arpenter Paris pendant 4 jours pour leur faire découvrir chaque jour un nouveau quartier et une nouvelle facette de la capitale !
Début décembre, les élèves de TMT ont assisté à la représentation La grande ourse de Penda Diouf, mise en scène par Anthony Thibaut au centre culturel Robert Desnos de Ris-Orangis.
Cette œuvre contemporaine dépeint la trajectoire d’une jeune mère, arrêtée par la police pour avoir laissé sur la voie publique un papier de bonbon qu’elle venait de manger avec son fils.
En réaction à cette affaire ubuesque, elle accuse d’abord son fils avant de reconnaître sa responsabilité.
Condamnée par la justice et la société, elle va alors chercher au plus profond de son être et de ses racines les ressources qui lui permettront de venir à bout (ou pas ?) de normes injustes.
Comme le dit si bien Anthony Thibault, cette pièce pose « la question centrale (…) : que faire de nos colères, de nos émotions fortes, comment les transcender, les transformer ? »