Soirée Slam avec Hajar THIAM

Jeudi 28 novembre, Les élèves de TMT, TSN1 et TSN4 ont assisté à une soirée placée sous le signe de l’écriture autour de la slameuse Hajar Thiam au théâtre de l’Agora.

Pendant une heure passée trop vite, cette figure incontournable de l’univers slam, engagée dans le féminisme et œuvrant pour la défense des droits a déclamé dans son style si percutant et incisif des textes forts et engagés sur la musique de son partenaire scénique joueur de Kora .

Clou du spectacle : en moins de quatre minutes, chronomètre entre les mains d’une spectatrice, Hajar Thiam est parvenue à composer un texte autour de cinq mots donnés par le public avant de l’interpréter avec la maestria que nous lui connaissons !

L’artiste n’a pas manqué de dédier sa prose à ses « élèves d’un jour » présents dans l’assistance.

Quoi de mieux qu’une parenthèse lyrique pour clore la soirée  : à la sortie du théâtre, les élèves sont invités par des artistes à l’énergie débordante à assister à une performance musicale live.

Masterclasse Hajar THIAM : Slam pour les TSN1

Malgré un épisode hivernal impromptu, la juriste, poétesse et slameuse Hajar THIAM a bravé le froid et la neige pour venir à la rencontre des élèves de Terminale Systèmes Numériques 1 (TSN1) vendredi 22 novembre dernier.

Après une démonstration percutante pour briser la glace, les TSN1, mis en confiance par leur professeure d’un jour ce sont lancés dans la création de textes en respectant quatre règles élémentaires : soigner son articulation, être audible, trouver du rythme, ne pas rapper.

Au terme d’un atelier d’écriture intense, auquel tous les adultes présents dans l’assistance ont dû également se livrer, place à l’interprétation !

Les jeunes plumes ont alors déclamé leurs écrits poétiques dans une atmosphère bienveillante, révélant une sensibilité et une habileté certaines.

Avant de quitter ses graines de poètes, Hajar Thiam demande aux TSN1 ce qu’est le slam pour eux à l’issue de cette expérience.

Ils arrivent à la définition collective : « une poésie rythmée, écrite par les sentiments, a cappella ou accompagnée de musique laissant fuir un message ».

Rendez-vous est pris pour la soirée slam de la semaine prochaine !

Randonnée culturelle entre le pont de l’Alma et les Invalides

Jeudi 7 novembre, les élèves des Terminales SN1 et SN4 se sont lancés dans une cavalcade dans les méandres du temps poursuivis par Messieurs Ben Moula, Coulibaly et El Gazzouli.

Après des paroles motivantes échangées avec les agents souriants de la Brigade régionale de sécurité sur le parvis du lycée, nos explorateurs spatiotemporels se sont envolés pour le musée du Quai Branly-Jacques Chirac.

Munis de leur agent conversationnel sur leur smartphone, ils devaient recueillir des informations, des images et des sons pour nourrir leur étude du programme limitatif de français aux accents très deleuziens : « Rythmes et cadences de la vie moderne : quel temps pour soi ? »

Quoi de mieux que cette première escale qui débuta par la visite de la magnifique exposition : « Zombis » au sous-titre énigmatique : « La mort n’est pas une fin ». Belle introduction au rapport au temps !

Loin de son avatar hollywoodien, le zombi haïtien (sans « e »), résultat d’un syncrétisme de traditions religieuses d’Afrique subsaharienne, des routes de l’esclavage transatlantique, de christianisme et de la maîtrise des poisons par les populations autochtones de la Caraïbe, est une véritable institution visant à préserver l’ordre social.

Ce fut une rencontre intrigante et dépaysante de la société haïtienne, avec ses pratiques cultuelles et culturelles trop souvent réduites à de la sorcellerie.

Après une déambulation libre à travers les collections permanentes, véritable tour du monde fascinant, un passage par les installations visuelles et sonores de l’artiste plasticienne Myriam Mihindou ainsi qu’une pause déjeuner revigorante, la petite escouade se dirigea vers les dorures de l’Hôtel des Invalides, non sans avoir pris le temps d’un petit selfie en réglage 0,5 aux pieds de la Dame de Fer.

Après trente minutes de marche au pas, rythmées par les improvisations et les harmonies percutées de nos explorateurs musiciens, la formation arrive à l’Hôtel Brion pour un parcours à travers le temps et l’espace dans l’œuvre foisonnante d’Auguste Rodin, père de la sculpture moderne et maître de la réutilisation des formes et des matières, de la différenciation et du rythme.

Toujours accompagnés de leur assistant conversationnel, nos brillants élèves ont analysé la monumentale « Porte de l’Enfer », qui occupa Rodin plus de trente-sept ans durant et dont il a extrait ses œuvres phares : Les Bourgeois de Calais, Le Baiser, L’Homme qui marche ou le mondialement connu Penseur.

Après avoir observé le travail du sculpteur sur les corps, qui lui apporta la notoriété dans un parfum de scandale avec des œuvres comme l’Âge d’Airain ou le monument à Balzac, la dernière étape fut l’exposition Corps In.visibles. 

De la robe de chambre de Balzac à cette jeune fille anonyme du sculpteur contemporain Thomas J. Price, cette ultime halte constitua une réflexion sur l’évolution de la représentation des corps dans l’espace public.

Après tant d’application, il était temps de rallier le lycée pour clore cette escapade cadencée : dix kilomètres dans les souliers, une belle journée bien chargée : chacun a finalement pu regagner son foyer !

Le projet Green Lab

Le lycée Georges Brassens, avec le soutien de la mairie d’Évry-Courcouronnes et à travers la Cité Éducative, a lancé un projet GreenLab axé sur le développement durable.


Ce projet vise à créer un outil pédagogique innovant comprenant l’installation d’une serre, d’un composteur, d’un récupérateur d’eau de pluie et d’un potager. En parallèle, des ateliers sur le développement durable, la biodiversité, le jardinage et la gestion de l’eau sont développés pour enrichir l’expérience éducative.

Le projet a débuté en mai 2024 par la création d’un potager sur une surface cultivable de 13 m², où nous avons réussi à produire 74,7 kg de légumes, soit environ 6 kg par m².

Option LV3 Chinois – sortie au Musée Guimet et déjeuner dans un restaurant chinois

Les élèves d’option LV3 chinois 1er et terminal ont passé une belle journée en sortie avec leur professeur de chinois Mme REHEL vendredi 18 octobre juste avant les vacances d’automne.

Nous avons commencé notre journée par une visite guidée sur l’exposition « L’or des Ming » au Musée Guimet.

Lors de notre sortie scolaire, nous avons visité l’exposition L’or des Ming, où nous avons plongé dans l’histoire de la Chine impériale. Nous avons appris que l’or, tout comme le jade et la soie, était un symbole de richesse en Chine depuis l’Antiquité. Sous la dynastie Ming (1368-1644), les bijoux en or étaient particulièrement raffinés et précieux.

Les empereurs Ming sont surtout connus pour avoir construit la Cité Interdite et la Grande Muraille, mais pendant leur règne, le commerce s’est beaucoup développé. Cela a permis aux objets de luxe de devenir populaires, non seulement parmi les nobles, mais aussi chez les marchands.

Nous avons découvert que les bijoux en or étaient souvent décorés de pierres précieuses et que leurs motifs avaient des significations particulières. Par exemple, la pivoine symbolisait la richesse et le lotus la pureté.

Cette sortie a été vraiment intéressante, car elle nous a permis de découvrir des objets rares et d’en apprendre plus sur l’art et la culture de la dynastie Ming.

Après une matinée riche en art et en culture découvert par les yeux, c’était le moment de découvrir un autre art plus vivant par le goût – l’art culinaire de la Chine. Pour le déjeuner, nous sommes allés manger dans un restaurant chinois authentique – Chez Yong dans le 13ème arrondissement de Paris. Les élèves ont goûté quelques plats les plus célèbres dans la cuisine chinoise dont 饺子 jiǎozi Raviolis chinois, 炒面 chǎomiàn Nouilles sauté, 炒饭 chǎofàn Riz sauté, 京酱肉丝 jīngjiàng ròusī Emincé de porc à la sauce pékinoise, 糖醋里脊 tángcù lǐjǐ Filets de porc au caramel, 水煮牛肉 shuǐzhǔ niúròu Marmite de bœuf garnie de tofu et de chou chinois etc…

Après le repas, nous sommes allés dans un supermarché asiatique — les Frères Tang. Les élèves y ont trouvé des boissons et des friandises asiatiques.

Plein les yeux et le ventre plein, nous avons ainsi terminé notre formidable journée de sortie en classe de chinois.

Le Cheval en Majesté : une sortie à Versailles pour les élèves d’Histoire des Arts

Vendredi 4 octobre, les élèves de 2nde, 1ère et Terminale en option Histoire des Arts se sont rendus au château de Versailles pour l’exposition « Cheval en Majesté ».

Une attention particulière fut portée à la peinture, notamment aux différences de techniques d’application des couleurs sur la toile en fonction du peintre et de son mouvement artistique : peinture très lisse chez un David, mais très rugueuse chez un Detaille, qui l’applique au couteau, produisant de saisissants effets d’ombres et de lumières qu’on ne peut parfaitement apprécier qu’en admirant la toile de ses propres yeux – grand avantage de la visite de musée par rapport au travail sur la reproduction en classe !

Les élèves ont également pu admirer des objets insolites comme un traîneau à cheval pour le divertissement de la cour dans les jardins enneigés du château, des armures, des sculptures, des écorchés anatomiques, et même quelques lances de joute !

Les Jeux Olympiques de Paris et ses épreuves équestres ayant inspiré cette exposition, on retrouve dans la cour du château le fameux cheval de métal qui a parcouru la Seine lors de la cérémonie d’ouverture.

Un petit détour par la Galerie des Glaces, une photo de groupe, et retour au RER, une espèce de cheval bien plus contemporaine qui a ramené tout le monde au lycée.

Une rentrée Olympique

Les élèves de Sde1 et Sde3 étaient Mardi 3 Septembre à Versailles, dans les jardins du château pour assister au Para équitation.

Le dressage para équestre intègre différents handicaps physiques (locomoteur, sensoriel et cérébral) et permet à tout cavalier handisport de concourir sur des reprises adaptées à ses capacités physiques et à son niveau technique, face à d’autres cavaliers présentant le même profil de handicap.

L’équitation handisport est le seul sport paralympique auquel hommes et femmes participent selon les mêmes conditions et ou le cavalier ou la cavalière ainsi que le cheval sont déclarés médaillés paralympiques.

Les élèves ont pu ainsi admirer la symbiose entre le cavalier et son cheval, la précision et la qualité des cavaliers, l’élégance des chevaux, la dimension artistique de l’épreuve, et la magnifique vue sur le château de Versailles.

 

Les 1ère Microtechniques, 1ère et Terminale Systèmes Numériques au Futuroscope

Mercredi 30 mai 2024, 5h45 !
Retour vers le Futur(oscope) !
La première édition avait été un franc succès !
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Sur les traces de leurs vaillants prédécesseurs, les élèves de 1MT, 1SN1, 1SN2, TSN3 et TSN4 (1ère Microtechniques, 1ère et Terminale Systèmes Numériques) ont donc décollé à leur tour à la découverte des technologies de demain, au Futuroscope, accompagnés de Mme PANNIER-FUERTES, MM. BEN MOULA, COULIBALY et EL GAZZOULI.
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Deux jours durant, les élèves du lycée professionnel sont partis à la recherche de principes technologiques et techniques qui pourraient nourrir leurs projets de chef-d’œuvre tout en assistant au spectacle de la science en action. Ils ont pu rendre compte de leur travail à travers la réalisation de mini vidéo-reportages.
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La visite du parc sensibilise les élèves aux objectifs de développement durable, à la question de l’accès aux ressources et de leur gestion, ainsi qu’aux conséquences de l’activité humaine sur les changements globaux à travers des attractions comme « Chasseurs de tornades » ou « l’Extraordinaire Voyage ».
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Les aventures extravéhiculaires de Thomas Pesquet – sans divulgâcher le film – ont montré l’importance de l’exploration spatiale pour la recherche et son application sur Terre.
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Eclipse, Robotic Show leur a permis de questionner les évolutions de l’informatique, de la robotique, de la modélisation et de l’impression 3D, en même temps que le rapport aux progrès de l’intelligence artificielle. Autant de notions abordées à travers les programmes généraux et professionnels des élèves de Microtechniques et de Systèmes Numériques.
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La météo clémente, à l’exception d’une violente averse à la fin du second jour, a permis une incursion pédagogique dans le monde de demain avec des sourires radieux et partagés.
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Histoire d’Art

Les élèves de l’atelier théâtre ont présenté mercredi 5 juin leur spectacle « Histoire d’Art » sur la scène de la Scène nationale de l’Essonne à Évry.

 

L’histoire d’Art, c’est l’histoire d’un garçon de 16 ans qui a dû quitter son pays à cause de la guerre. Dans son errance, il croise des adultes mal intentionnés mais surtout, il rencontre Ibrahim, de deux ans son aîné, compagnon d’infortune qui va l’entraîner dans sa fuite. Dans ses rêves les plus fous, il est question de rejoindre les Êtres de la forêt, les oiseaux-flammes…

 

Le texte a été co-écrit avec Guillaume CAYET (Cie le désordre des choses) et mis en scène par Emmanuel Matte. Les élèves étaient accompagnés au plateau par le musicien-compositeur Cedryck Santens.

 

Comme chaque année, les élèves ont donné le meilleur d’eux-mêmes et nous ont offert un spectacle fort et émouvant.

Un grand merci au public, familles, professeurs et camarades, pour avoir été nombreux à les soutenir et les applaudir !

 

Comment agir contre le réchauffement climatique ? Éléments de réponse grâce au podcast des étudiants de DNMADE1

« RIDE » est un podcast innovant et captivant qui fusionne design et écologie, offrant une vision unique et durable sur la manière dont ces deux mondes s’interconnectent. Dans cet épisode, plongez dans des discussions passionnantes et un débat mouvementé accompagnées de la classe de DN MADE 1 qui partagent leurs idées sur des pratiques durables et des designs révolutionnaires. De l’analyse de textes scientifiques aux objets du quotidien éco-conçus, le podcast explore comment le design peut répondre aux défis environnementaux actuels. C’est un rendez-vous incontournable pour ceux qui veulent découvrir comment allier design et responsabilité écologique. « RIDE » est donc une ressource incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir du design et à la protection de notre planète.

Bonne écoute !

Mon projet dans le Sup’ en 180 secondes

Après les 1STI2D, c’est la classe de 1STD2A qui a représenté cette année notre lycée au concours d’éloquence “Mon Projet dans le Sup’ en 180 secondes” pilotée par Mme Montigny, professeure principale de la classe.
Ce concours d’éloquence, organisé par la Sorbonne Université et l’organisme ORACCLE, est proposé aux lycéens de première de la voie générale, technologique ou professionnelle. Inspiré du dispositif « Ma Thèse en 180 secondes », celui-ci porte sur la présentation orale du projet de formation de l’élève, dans l’enseignement supérieur, sur un temps limité.
L’objectif pour chaque lycéen est de préparer son projet de formation tout en s’exerçant à la prise de parole en public. Une bonne préparation à l’épreuve du Grand Oral qui a lieu en terminale.
Tout au long de l’année scolaire, la classe a été accompagnée par l’Université d’Evry : enquêtes métiers, écriture des discours, coaching avec des comédiennes, prises de paroles orales, … autant d’étapes qui ont permis de développer et d’affiner les projets et compétences de chacun.

Au terme d’une demi-finale très disputée, c’est Katell ARRIBARD et Tia COURTAL qui ont été sélectionnées pour représenter la classe lors de la finale régionale. Celle-ci regroupe les 12 lycées partenaires du projet.

Le mercredi 15 mai, toute la classe est allée encourager ses finalistes. L’occasion d’une belle sortie en groupe à Paris. Nos deux élèves n’ont pas remporté le concours mais n’ont pas démérité, et ont représenté dignement la filière Arts Appliqués en exposant leur projet devant plus de 300 personnes dans le grand amphithéâtre de l’Université des Arts et Métiers.

Une expérience riche en émotion qui a permis de renforcer les liens entre nos élèves et d’où est née une belle solidarité !

OPTION CHINOIS LV3, les élèves jouent au 麻将 májiàng (Mahjong)

En mai 2024, les élèves de LV3 chinois se sont initiés au jeu de Mahjong avec leur professeur de chinois Mme REHEL.

La traduction littérale du mot en français signifie « moineau qui se chamaille ». On dit que ce nom a été donné au jeu car le bruit du brassage des tuiles ressemble à des moineaux qui se chamaillent pour manger.

Le jeu du Mahjong est ANCIEN – il est dit par beaucoup que les chinois y jouent depuis plus de 2500 ans, et qu’il a évolué à partir d’un jeu similaire aux cartes, imprimées sur de la soie. Des archives montrent qu’il a été joué dans sa forme actuelle à Shanghai au début des années 1800, et qu’il a rapidement été intégré à la culture chinoise.
Dans les années 1900, le jeu a voyagé au-delà des frontières de la Chine, transporté par des migrants, ce qui explique pourquoi il existe tant de versions différentes du jeu de nos jours.

Comment y jouer ?
Le Mahjong est un jeu de société chinois qui se joue à 4 autour d’une table.
Chaque joueur a devant lui une rangée de tuiles. Lorsque c’est son tour, il pioche une nouvelle tuile et en jette une dont il n’a pas besoin sur la table.
Le jeu se termine lorsqu’un des joueurs obtient une combinaison de tuiles gagnantes.

Et toi, est-ce que ça te tente d’y jouer ?
Rejoins-nous en LV3 option !

Futuroscope et Grand oral !

Les lundi 6 et mardi 7 mai, 43 élèves issus des spécialités scientifiques des classes de terminales du lycée Georges Brassens ont pu participer à un voyage scolaire au parc du Futuroscope.

Après un départ aux aurores, les élèves ont pu sur ces deux jours découvrir des mises en application de leurs enseignements, et de façon plus large des sciences, dans la vision ludique mais pédagogique que ce parc offre depuis 1987 :

  • la projection dans le planétarium de « Chocs cosmiques » a permis de visualiser la genèse de la Terre et de la Lune, le fonctionnement des aurores boréales ou encore l’évolution de notre galaxie ;
  • les enjeux de la station spatiale internationale, les difficultés d’un environnement en impesanteur et les étapes jalonnant la préparation des astronautes vus « dans les yeux de Thomas Pesquet » mettent en pratique toutes les notions liées à l’espace que les élèves peuvent étudier ;
  • le changement et l’urgence climatique, les méthodes diverses et variées de recherche et de dénombrement d’une population animale, l’influence de l’homme sur son environnement sont autant de sujets abordés dans « Antartica ».

Grâce à ces expériences, et de nombreuses autres proposées, les élèves ont pu bénéficier de diverses sources d’inspiration pour les sujets qu’ils devront présenter lors de leur épreuve de Grand Oral, ce qui pourra leur permettre de se démarquer par une approche concrète et vivante des sciences et de leurs applications.

M. Darcq – Mme Poulteau, organisateurs

55 élèves de Brassens en Italie

Du 4 mars au 10 mars 2024, 55 élèves du lycée issus des spécialités HGGSP, de l’option histoire des arts et de diverses classes de seconde ont découvert l’Italie et notamment les villes de Rome et Florence.


Après avoir passé 22 heures dans le bus, le premier jour a été partagé entre la visite des musées du Vatican et une découverte de la ville de Rome sous forme de rallye photo. Le lendemain, les élèves ont traversé le temps et parcouru la Rome antique (basilique Saint Clément, Colisée, Forum…).

Le troisième jour, ils ont fait revivre le port antique d’Ostie sous un soleil radieux. Cela a été l’occasion pour eux de mimer diverses scènes de la vie quotidienne dans les ruines.

Puis direction Florence pour y passer les deux derniers jours de notre séjour. Au programme : le Duomo, la gallerie des Offices, le couvent San Marco, Santa Crocce et bien d’autres…

Les élèves retiendront sans doute qu’en Italie on ne mange que des pâtes, que les toges sont interdites sur le forum (oups), et qu’en bus l’Italie c’est loin.
Malgré la fatigue, tout le monde en garde un excellent souvenir et est revenu avec de belles images plein la tête. Les professeurs et les chauffeurs tiennent à remercier les élèves pour leur bonne humeur, leur comportement et l’intérêt qu’ils ont montré tout au long du voyage.

Option Histoire des Arts : découverte du Japon au Musée Guimet et d’Horace Vernet à Versailles

Vendredi 1er mars fut une journée bien remplie pour les élèves de l’option Histoire des Arts, avec la visite de deux musées.

 

Le matin, c’est le Musée Guimet, aussi appelé Mnaag (Musée national des Arts asiatiques), que les élèves ont pu découvrir. Après avoir travaillé en classe, avec Mme Mattei, sur le foyer « Tokyo, de 1960 à aujourd’hui », la visite des collections japonaises du musée leur a permis de mettre en perspective ce qu’ils connaissaient de l’art nippon contemporain, en admirant des œuvres bien plus anciennes dont on retrouve des inspirations nombreuses dans la culture populaire d’aujourd’hui. Tantôt une superbe lanterne de l’époque Meiji leur rappelle le jeu vidéo Zelda : Breath of the wild, tantôt un magatama de l’ère Jōmon leur évoque un personnage de Phoenix Wright, ou bien encore le sceau (mûdra) formé par les mains d’un grand bouddha leur fait penser aux jutsu de Naruto ; là, une baleine en porcelaine de l’ère Meiji leur rappelle la création de Godzilla, monstre mi-gorille mi-baleine culte du « kaijū-eiga », et l’armure de samurai, avec son impressionnant kabuto (casque), montre une évidente inspiration du cinéma pour un certain Dark Vador…

En déambulant librement dans ces salles japonaises, presque désertes en ce vendredi matin, ils ont aussi pu à loisir admirer les estampes polychromes de l’époque d’Edo, tout en apprenant comment elles étaient réalisées ; de même pour les superbes kakemonos, les masques saisissants du théâtre ou du très ancien gigaku, et les différents objets en laque ou en porcelaine d’Imari dont le musée Guimet possède de magnifiques exemplaires.

L’après-midi, changement de décor : c’est au château de Versailles que les élèves se rendent, toujours accompagnés de Mme Mattei, de M. Le Fur et de Mme Valentin. Une exposition sur Horace Vernet (1789-1863), peintre prolifique et pourtant méconnu du XIXème siècle, se tient dans le château du Roi Soleil. Pas besoin de guide quand M. Le Fur est là pour faire la visite ! Dans chaque salle de l’exposition, il fait revivre plusieurs tableaux devant les yeux curieux des élèves, ainsi que de quelques visiteurs qui s’arrêtent, eux aussi, pour l’écouter. On découvre ainsi les débuts romantiques de ce peintre, qui a appris la peinture auprès de son père Carl Vernet, aux côtés de Théodore Géricault, puis sa peinture militaire, marquée par ses sympathies bonapartistes, et les nombreuses commandes officielles que lui passent les rois de France. Avec ses voyages en Algérie, la peinture de Vernet se teinte d’orientalisme. Les immenses tableaux de conquêtes militaires présentés dans les salles d’Afrique du château ont particulièrement saisi les élèves. Un petit passage par la célèbre galerie des glaces pour terminer la visite, et direction le RER pour rentrer à Évry.

L’exposition s’est terminée le 17 mars mais vous pouvez en faire la visite virtuelle sur le site du château de Versailles : https://www.chateauversailles.fr/resources/360/horacevernet/index.html