Les DNMADe1 au Village de la Chimie

Dans le cadre d’une collaboration avec le CNRS et Sorbonne Université, les étudiants en première année de DNMADe ont conçu et réalisé un stand, utilisé le vendredi 7 et samedi 8 mars Village de la Chimie. Le salon s’est tenu au parc floral de Vincennes et a été animé par des étudiants de la faculté parisienne.


Au programme, création de cyanotypes selon un atelier imaginé par les étudiants, prise de photos argentiques à l’aide d’une boite afghane toujours fabriquée maison, exposition d’appareils photos anciens ainsi que des calotypes signés Felix Theynard lors de son voyage en Égypte dans les années 1850.

Les graphistes ne sont pas en reste car en plus de concevoir la majorité des éléments de médiation du stand ils ont conçu un ensemble de propositions de logotypes, également exposés à cette occasion pour les «conférences expérimentales», un organe de médiation scientifique interne à Sorbonne Université.


Sur deux jours, plus de 300 cyanotypes et 50 photo argentiques ont été réalisés pour les visiteurs qui, non content d’avoir découvert les écoles et les entreprises du secteur, sont revenus à la maison avec un souvenir 100% chimique.

Interview de deux étudiantes de première année de DNMADe Événement :

  • Comment avez-vous vécu le fait de travailler avec un commanditaire réel ?
    «On prenait vraiment conscience qu’on travaillait pour quelqu’un et on avait conscience qu’il fallait s’appliquer davantage, on voulait bien faire»

  • À propos de la réalisation ?
    « C’était très stimulant et satisfaisant de mener un projet de la conception à la concrétisation, et de travailler avec des contraintes spécifiques telles que d’être fidèles à l’identité de Sorbonne Université, avec l’utilisation du bleu et de certaines règles de mise en page du logo».
    «On a utilisé du bois que l’on a découpé avec la scie sauteuse, on a réalisé le logo de la Sorbonne avec la découpe laser.»

  • Est ce qu’il y avait des contraintes à respecter ?
    «Le délai déjà, il fallait s’organiser dans chaque groupe pour chaque séance et se dire que l’on devait faire ça ou ça pour pas rendre de retard. Dans notre cas comme on avait un chariot déjà existant que l’on a customisé, on devait s’adapter au chariot.»

  • Comment avez-vous vécu de travailler pour un projet commun avec une identité bien précise ?
    «J’imagine que ça fait parti des compétences que l’on doit acquérir. C’est une contrainte qui fait parti de notre travail mais on l’a intégré et on a fait avec. Mais autant dans les logos que dans le mobilier du stand, il y avait également la place aux individualités car chaque élément est unique. Finalement c’est la couleur qui a fait le lien entre chaque choses»

  • Que dire de l’installation du stand ?
    «C’était compliqué parce qu’on avait tout à repenser à la dernière minute parce que on avait finalement pas les bons plans. Mais ça nous a permis de nous adapter, ça nous prépare à des contraintes qui arrivent souvent dans le métier.»